L'écume des choses participe à la mobilisation nationale
pour demander une vraie loi anti fast-fashion.

 

Les demandes militantes sont claires :

  • Que la proposition de loi anti fast-fashion soit inscrite à l’ordre du jour du Sénat à l’occasion de la Conférence des présidents, qui se réunira mercredi 19 mars
    prochain.
  • Que l’ambition de la loi ne soit pas détériorée par les lobbies. Pour cela, la loi doit définir clairement que toutes les marques et plateformes de vente en ligne qui proposent plus de 10 000 références par an soient définies comme de la fast-fashion, afin qu’elles puissent être soumises à l’interdiction ou la régulation de la publicité. Le système de
    bonus/malus financier indexé sur l’affichage environnemental textile doit également perdurer dans la loi.
  • Ces mesures doivent concerner l’ensemble du secteur, c’est-à-dire ne pas cibler uniquement l’ultra fast-fashion mais également des marques de la fast-fashion ainsi
    que des plateformes en ligne.

 

Samedi 15 mars

Nous avons organisé une action à Chevilly-Larue, comme un peu partout en France pour agir pour une mode durable et respectueuse des droits humains.

Toute la journée, les bénévoles et salariées se sont relayé·es pour partager avec vous les enjeux de la fast-fashion. Nous avons récolté 126 signatures qui ont été jointes à un courrier adressé aux sénateurices du Val-de-Marne, samedi soir. 

Revue de presse

 

Vendredi 14 mars

11 associations regroupées dans un collectif Stop Fast-Fashion, ont organisé une mobilisation à Paris pour demander l’adoption d’une loi contre les dérives environnementales et sociales de la fast-fashion.

L'objectif de cette mobilisation : mobiliser un maximum de soutiens pour pousser le gouvernement, et notamment François Bayrou, à débloquer l’examen de la loi anti fast-fashion au Sénat. Cette loi a été adoptée il y a un an tout pile à l’Assemblée nationale et à l’unanimité. Mais depuis, plus rien. Elle n’a toujours pas été examinée par le Sénat, comme le veut pourtant la procédure législative classique. Elle n’est même pas mise à l’agenda du Sénat pour les prochaines semaines. Il semble que ce soit le gouvernement lui-même qui bloque son avancée au Sénat. Ce blocage démocratique a lieu alors qu’il y a peu, Christophe Castaner, ancien ministre de l’Intérieur, a été recruté en tant que lobbyiste pour Shein. 

Revue de presse...

 

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