Faire vivre un atelier collectif : la fabricothèque

Ouverte depuis 2 ans, la ressourcerie L'écume des choses vise à développer le réemploi et les réparations pour éviter les déchets et le gaspillage. Pour y arriver, l'ouverture d'une fabricothèque au sous-sol est en cours. Cet espace permet aux particuliers de venir se former à l'utilisation des outils autour de projets collectifs ou individuels. Chacun et chacune peut venir réparer ou construire en bénéficiant d'un accompagnement pour son projet.
En parallèle, nous voulons permettre à des femmes de se former au bricolage en participant à des ateliers faits pour elles et animés par des femmes qui travaillent dans ces métiers. Nous voulons ainsi organiser des ateliers entre femmes tout au long de l'année 2025, autour de thématiques précises et concrètes, comme par exemple :
  • atelier réparations électriques (trouver la panne, changer une prise, comprendre un tableau électrique…)
  • atelier fixer / percer (s'exercer sur différentes matières, choisir les bonnes chevilles…)

Pourquoi des ateliers entre femmes ?

Beaucoup de femmes n'ont pas eu l'occasion d'apprendre le bricolage. Parce que c'est un domaine qu'on pense plutôt réservé aux hommes. Alors on ne montre pas les mêmes choses aux filles, alors les filles laissent faire les garçons et les garçons font à la place des filles. Alors les chantiers sont envahis d'hommes et les femmes n'osent pas forcément s'en mêler.  Ces ateliers sont des espaces pour oser se lancer, pour prendre confiance, acquérir de l'autonomie (et faire des économies!), permettre aux femmes d'essayer, de se planter et d'apprendre ! Le but est de faire ensemble, de s'entraider, sans pression.

Et pourquoi pas, pour certaines, d'avoir envie d'en faire un métier.

Que vont permettre ces ateliers ?

Ces ateliers devraient permettre aux participantes de s'initier à des gestes simples de bricolage, mais néanmoins utile à la maison. Ils sont aussi un moyen de savoir de quoi on parle quand on va acheter du matériel pour bricoler ou pour communiquer avec des artisan·es qui viennent faire des réparations chez nous. 

Il s'agit pour les femmes de gagner en autonomie et de pouvoir se débrouiller si besoin.